FiRST vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2019 !

FiRST souhaite que cette nouvelle année soit pour vous synonyme d'espoir pour vous et pour vos proches. Que 2019 nous permette d'écrire ensemble une nouvelle histoire sociale, fondée sur un plus juste partage des richesses, le respect des salariés, des demandeurs d'emplois, et des retraités qui nous ont permis de bénéficier des acquis aujourd'hui gravement menacés.

FiRST se gardera de dresser une rétrospective détaillée de 2018. Nous nous limiterons à deux faits marquants :

1. La promulgation du « nouveau pacte ferroviaire » au Journal Officiel du 28 juin,  supplémentaire étape vers le démantèlement de la SNCF, malgré un conflit avoisinant  les 30 jours de grève. Ce pacte est l'aboutissement d'une volonté du Gouvernement de réformer l'entreprise publique, avec en perspective l'arrivée de la concurrence Voyageurs, la transformation de la SNCF en sociétés anonymes, la disparition du Statut des cheminots, la fermeture des « petites lignes »... et nouveaux efforts de productivité visant à faire contribuer les salariés au remboursement de la dette de l'Etat. Gravissime sur le fond, cette approche l'a avant tout été sur la forme. Les attaques menées par le Gouvernement contre le personnel de la SNCF, pour justifier la réforme, ont atteint un degré d’ignominie sans précédent dans l'histoire sociale. Pour sa part, la Direction de la SNCF a soutenu sans la moindre réserve les initiatives du Gouvernement, ce qui a été ressenti par bon nombre de cheminots comme une trahison.

2. Les manifestations de Gilets Jaunes. Ce mouvement initialement construit sur une simple revendication sur le prix des carburants, a fini par catalyser le ras-le-bol d'une grosse part de la société française à l'encontre des politiques d'austérité, d'injustice et de reculs sociaux assortis de provocations récurrentes de la part du Chef de l'Etat. A la violence des décisions d'un Gouvernement autiste et provocateur ont rapidement succédé des actions de plus en plus déterminées de citoyens exaspérés, auxquels se sont joints de nombreux casseurs. Syndicat de négociation, FiRST ne peut que déplorer que les quelques reculs finalement consentis par le Chef de l'Etat soient finalement plus le fait de la crainte des dérives et des pertes économiques qu'issus d'une volonté de renouer avec un véritable dialogue social. Les vœux du Président de la République confirment qu'aucune évolution positive n'est à attendre sur ce plan et qu'au final, la part belle est donnée à la contestation.

2019 ne sera pas une année facile pour les cheminots. Le peu qu'il reste de leur Statut est clairement dans le collimateur de leur Direction, avec une perspective de nivellement vers le bas annoncée dès octobre 2018. Autre point de friction, le début des échanges avec le gouvernement sur la réforme des retraites, avec en perspective la disparition des régimes spéciaux et l'élaboration d'un mode de calcul des pensions bien plus défavorable aux salariés. En mai auront également lieu les élections européennes, sans doute le scrutin le plus important de tous, mais également le plus délaissé par les électeurs. Il s'agira d'ici là de prendre conscience des enjeux et de choisir en connaissance de cause.

Pour 2019, FiRST vous souhaite donc le meilleur, et pour ce faire, de prendre votre destin en main.